mercredi 25 novembre 2015

VITAMINES'ARTS 39 - 19/11/2015

JACQUES VANDENBERG



L’Administration Communale de Sambreville

L’Académie des Beaux-Arts de Tamines

L’Amicale de l’Académie des Beaux-Arts

Les Professeurs, les élèves ont l’honneur de vous inviter

au vernissage de l’exposition, 
Jacques VANDENBERG
 le jeudi 19 NOVEMBRE 2015 à 16h30

L'exposition sera accessible au public à l'Académie des Beaux-Arts de Tamines 
1,  place du Jumelage - 5060 - Tamines

Mardi de 15h. à 20h.
Mercredi de 14h. à 21h.
Jeudi de 14h. à 21h.
Vendredi de 15h. à 21h.
Samedi de 09h. à 15h.




«En photographie, un œil regarde les images   
tandis que l’autre regarde sa propre âme» 

 Inge MORATH




 Pas de paysages spectaculaires, pas d’effets tape-à-l’oeil chez Jacques Vandenberg. Ce marcheur infatigable arpente sans relâche les campagnes et les forêts, attentif à tous les signes laissés par le passage de l’être humain et à la recherche d’un ordre secret de la nature qu’il tente de découvrir et de nous faire partager. Son intention est avant tout poétique. Les arbres, les branches, les racines qu’il photographie semblent nous livrer leur âme et leur histoire souvent tourmentée, leur intimité quelquefois.

Formé à La Cambre, héritière de la démarche créatrice du Bauhaus, il y a acquis la maîtrise technique qui lui permet de s’essayer à tous les formats et à tous les supports (de la chambre technique au 24x36 et du polaroid au numérique) mais aussi une ouverture au monde qui l’entoure.

Il aime prendre son temps pour s’imprégner du lieu, loin de la présence de ses semblables, à la recherche de paysages riches, denses ou chaotiques. Cette phase contemplative lui permet de s’imprégner du lieu. Prendre le temps, c’est son luxe. Le premier déclenchement se fait souvent attendre et amène les autres mais sans multiplication inutile.

Ses photographies, dont il organise soigneusement l’espace dans le cadre de son viseur, sont épurées, minimalistes même parfois. Mais cette austérité n’est qu’apparente. Souvent, c’est d’abord la lumière soigneusement captée qui révèle le paysage. Ensuite, on découvre le jeu subtil du flou et du net. Si on poursuit l’exploration, les lignes de force et les tensions se livrent. Enfin certains détails, qui semblent placés là à dessein, surgissent et viennent ponctuer graphiquement les images et leur donner tout leur sens.

Aucune manipulation ni mise en scène cependant. Qu’on ne s’y trompe pas, il s’agit de photographie «pure». C’est sa réalité, son émotion et sa vision que le photographe nous donne à voir.

Henri Van Russelt