L’Administration Communale de Sambreville
L’Académie des Beaux-Arts de Tamines
L’Amicale de l’Académie des Beaux-Arts
Les Professeurs, les élèves ont l’honneur de vous inviter
au vernissage de l’exposition,
Jacques VANDENBERG
le jeudi 19 NOVEMBRE 2015 à 16h30
L'exposition sera accessible au public à l'Académie des Beaux-Arts de Tamines
1, place du Jumelage - 5060 - Tamines
Mardi de 15h. à 20h.
Mercredi de 14h. à 21h.
Jeudi de 14h. à 21h.
Vendredi de 15h. à 21h.
Samedi de 09h. à 15h.
«En photographie, un œil regarde les images
tandis que l’autre regarde sa propre âme»
Inge
MORATH
Pas de paysages spectaculaires, pas
d’effets tape-à-l’oeil chez Jacques Vandenberg. Ce marcheur infatigable arpente
sans relâche les campagnes et les forêts, attentif à tous les signes laissés
par le passage de l’être humain et à la recherche d’un ordre secret de la
nature qu’il tente de découvrir et de nous faire partager. Son intention est
avant tout poétique. Les arbres, les branches, les racines qu’il photographie
semblent nous livrer leur âme et leur histoire souvent tourmentée, leur
intimité quelquefois.
Formé à La Cambre, héritière de la démarche
créatrice du Bauhaus, il y a acquis la maîtrise technique qui lui permet de
s’essayer à tous les formats et à tous les supports (de la chambre technique au
24x36 et du polaroid au numérique) mais aussi une ouverture au monde qui
l’entoure.
Il aime prendre son temps pour s’imprégner
du lieu, loin de la présence de ses semblables, à la recherche de paysages
riches, denses ou chaotiques. Cette phase contemplative lui permet de
s’imprégner du lieu. Prendre le temps, c’est son luxe. Le premier déclenchement
se fait souvent attendre et amène les autres mais sans multiplication inutile.
Ses photographies, dont il organise
soigneusement l’espace dans le cadre de son viseur, sont épurées, minimalistes
même parfois. Mais cette austérité n’est qu’apparente. Souvent, c’est d’abord
la lumière soigneusement captée qui révèle le paysage. Ensuite, on découvre le
jeu subtil du flou et du net. Si on poursuit l’exploration, les lignes de force
et les tensions se livrent. Enfin certains détails, qui semblent placés là à
dessein, surgissent et viennent ponctuer graphiquement les images et leur
donner tout leur sens.
Aucune manipulation ni mise en scène
cependant. Qu’on ne s’y trompe pas, il s’agit de photographie «pure». C’est sa
réalité, son émotion et sa vision que le photographe nous donne à voir.
Henri Van Russelt