Mesdames, Messieurs,
Chers amis de l’Académie,
L’amicale, la direction, les professeurs et les élèves de l'Académie des
Beaux-Arts de Tamines sont heureux de vous inviter au vernissage de
l’exposition organisée par l’Amicale de l’Académie des Beaux-arts avec le
concours de l’Administration communale de Sambreville.
“THOMAS JODOGNE"
JEUDI 19 JANVIER 2017 à 18h30.
ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS
1 - Place DU JUMELAGE - 5060 - TAMINES (Sambreville)
Dans l'attente de vous voir, nous vous remercions de votre attention et
vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l'expression de notre parfaite
considération.
L’amicale, la direction, les professeurs et les élèves de l'Académie des
Beaux-Arts de Tamines sont heureux de vous inviter au vernissage de
l’exposition organisée par l’Amicale de l’Académie des Beaux-arts avec le
concours de l’Administration communale de Sambreville.
“THOMAS JODOGNE"
JEUDI 19 JANVIER 2017 à 18h30.
ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS
1 - Place DU JUMELAGE - 5060 - TAMINES (Sambreville)
Dans l'attente de vous voir, nous vous remercions de votre attention et
vous prions de croire, Madame, Monsieur, en l'expression de notre parfaite
considération.
"THOMAS JODOGNE"
Peinture - Dessin
La main / l'œil
A la question, « qui
fait l'oeuvre ? » , Concernant celle de Thomas jodogne, nous
pourrions répondre ceci : C'est la main qui façonne l'œuvre. Et si l'œil
constitue le deuxième agent de construction celui-ci ne semble pas dominer
l'imposition de la main ; on y sent
en effet le plaisir du geste, ainsi qu'une occupation ludique et manuelle de
l'espace. Il y a bien une représentation, en cela l'œil nous fait découvrir une
figure. Nous percevons le détourage aigu d'un objet, l'ombre d'un corps, les
dénivelés striés d'un paysage valonné, mais à peine a-t-on reconnu la forme que
toute la composition se relie à travers des superpositions d'écritures
diverses. Ligne de traverse.
Le geste/ l'environnement
Du geste associé à l'outil
naissent sur le support des variétés picturales infinies. Touches, taches,
traits, points, aplats, etc.. Et si les possibilités graphiques semblent sans
fins, nous remarquons qu'à chaque système de traits, propre à chaque artiste,
correspond une intensité précise de sa perception. Le peintre explore par zone,
car il ne peut incorporer le monde entier. Il sonde alors son environnement de
façon méthodique, par séries répétées, nous invitant à l'expérience de la
proxémie comme à celle du voyage. La ligne nous emmène de la matière aux
textures, du corps du modèle, son intimité à l'objet, enfin de la nature morte
au paysage. Ligne de fuite.
La manière / le quotidien
Les gestes du peintre
proviennent tout autant d'un entrainement journalier, que d'une ouverture de la
sensibilité à l'expérience plate du quotidien. Et n'est-ce pas un des buts
inavoués de cette aventure visionnaire qu'est la peinture que de faire voir
autrement l'expérience de notre quotidien ? Mais pour nous faire ressentir
autrement cette banalité, ou raviver la beauté d'un coquillage perdu parmis
tant d'autres, il faut que l'exploration picturale nous sorte des attentes
perceptives. Le geste, la manière et la délicatesse constituent alors une issue
possible. Tout est là mais sous un éclairage et un contraste différent. Ligne
d'intensité.
le corps / l'objet / le
paysage / l'environnement
Dessins et peintures
s'élaborent en série. Par exemple nous observons un travail assidu de la ligne
et de l'aplat, de la résistance au support. Le peintre s'attachera par exemple
à explorer le genre paysage car il semble y trouver les formes et l'écriture
qu'il cherche à développer. Pour telle autre série, le dessin, partant d'un
objet, devient plus abstrait. Les formes s'évident d'un côté et s'exposent à un
éclairage aveuglant au point de se fondrent dans le blanc du papier, tandis que
d'autres séries découpent des espaces de terre ou d'ombres saturés de carbonne.
Concernant ces variations manifestes de densités de traits, une question peut être
posée : A quelle zone de sensibilité chacunes de ces écritures correspondent ? Car ici encore gardons nous de nous éloigner
de l'expérience du faire-pictural : un dessin, une peinture se fait et se
défait, se pose et se superpose, se construit et se détruit dans une
interractivité incessante entre le coup de sonde sur le modèle, toujours là
derrière la feuille, et la synthèse des traits déposés sur le support. Si nous
proposons cette lecture corporelle et dynamique de l'oeuvre de Thomas Jodogne
c'est pour vous convier à être sensible à l'aventure que constitue la fabrique
de l'oeuvre et de son origine au plus profond de notre corps et de notre
intimité: la peau. Ligne de partage.
Arnaud Gsell - 2016
DESSIN - CORPSDESSIN - OBJET
DESSIN - PAYSAGES
DESSIN - PAYSAGE INTÉRIEUR
PEINTURE - PAYSAGES